Basée à Manille, aux Philippines, la Banque Asiatique de Développement compte 69 Etats membres, dont 49 en Asie et Océanie. La France est membre non-régional de l’ADB depuis 1970 : les entreprises et consultants français sont éligibles à tous ses marchés.

La Banque Islamique de Développement compte aujourd’hui 57 pays membres, répartis dans le monde entier, depuis le Suriname et l’Albanie jusqu’à l’Indonésie. 1 habitant de la planète sur 5 vit dans un pays membre de la BIsD. Elle a son siège à Djeddah en Arabie saoudite, 10 bureaux régionaux et 1 centre d’excellence à Kuala Lumpur. La France n’est pas membre de la BIsD, mais ses appels d’offres « ouverts » lui sont accessibles.

Créée en 1959, la BID est la plus ancienne et l’une des banques régionales de développement les plus actives. Son siège est à Washington, elle compte 48 pays membres et possède des agences dans 26 de ses pays membres emprunteurs en Amérique latine et dans les Caraïbes, et des bureaux à Madrid ou Tokyo. Elle est le principal bailleur de fonds multilatéral du continent latino-américain. La France est membre non régional de la BID : les entreprises et consultants français sont donc éligibles à tous ses marchés.

Les États-Unis couvrent un territoire grand comme 17 fois la France et représentent le plus grand marché au monde dans la plupart des secteurs d’activité. Le pays est également l’un des plus importants centres industriels et une terre d’innovation. C’est un marché dynamique, riche, résiliant et innovant, leader en R&D et « early adopter ». En outre, le pouvoir d’achat américain est également le plus élevé, garantissant un marché potentiellement très porteur pour les entreprises étrangères ambitieuses et bien préparées.

Le Nigeria est la première économie d’Afrique subsaharienne. D’après la Banque mondiale, son PIB représente, en 2023, 12 % de celui du continent et 60 % de celui de la CEDEAO. Le Nigéria se place au 42e rang du classement mondial de 192 pays et 3e économie du continent africain, derrière l’Egypte (39e) et l’Afrique du Sud (41e). La croissance est restée résiliente malgré le choc des réformes engagées depuis mai 2023. Elle progresse jusqu'à la mi-2024 grâce à la stabilisation de la production du secteur pétrolier et à la vigueur de l'activité dans certains services. Les prévisions de croissance en 2025 sont de 3,5 % d'après la Banque mondiale et 3,2 % d'après le FMI, avec toutefois une dette publique en augmentation. En dehors de l’industrie pétrolière, représentant environ 10 % du PIB du pays, l’économie nigériane a de nombreux atouts : son secteur bancaire est le deuxième du continent, les grands groupes nigérians ont développé leurs activités industrielles, dans les domaines du BTP, de l’agro-industrie, des transports ou du raffinage et l’industrie cinématographique, Nollywood, est le deuxième producteur de films après Bollywood. La population nigériane est également un atout non négligeable ; avec 232 millions d’habitants, le Nigéria est le pays le plus peuplé d’Afrique, et représente un marché considérable.

La protection de la propriété intellectuelle (PI) est un enjeu majeur pour le développement d’une entreprise à l’international. En particulier sur le marché américain, la propriété intellectuelle est un élément essentiel de la stratégie des entreprises et de leurs investisseurs. Si les coûts d’enregistrement des titres de PI restent relativement faibles par rapport au marché visé, les coûts liés à leur défense devant les tribunaux restent, quant à eux, importants. Néanmoins, depuis septembre 2012, l’Office américain (USPTO) a mis en place de nouvelles mesures administratives « d’opposition » et « de nullité » qui permettent d’éviter certaines procédures judiciaires. Les entreprises sont bien protégées sur le sol américain, cependant, dans certains secteurs, la contrefaçon - en provenance d’Asie principalement - reste importante. La lutte contre la contrefaçon constitue une priorité pour le gouvernement américain. Grâce aux mesures douanières en place, il est possible d’effectuer des saisies aux frontières. Le territoire américain constitue un marché très attractif, mais il est également très concurrentiel. Les entreprises présentes sont très au fait des questions de propriété intellectuelle, aussi faire l’impasse sur une stratégie en PI sur le sol américain pourrait être préjudiciable pour l’entreprise. Au contraire, anticiper et adapter sa stratégie PI aux besoins de l’entreprise constitue un investissement, qui pourra être valorisé à moyen terme.